C’était un samedi de septembre, vers la fin de l’été. Il faisait un temps superbe, un soleil éblouissant, la plupart des femmes étaient jambes nues ou au minimum, si elles portaient jeans ou pantalons, pieds nus dans leurs sandales ou chaussures.
J’avais fait quelques achats et m’étais attablé à une terrasse devant un rafraîchissement, et que vois-je soudain à une table proche de la mienne, de l’autre côté de l’allée de passage ? Une jolie femme d’une trentaine d’années, en jeans (hélas !) mais remontant haut sur ses chevilles et, c’est là que mon regard accrocha, pieds nus dans de jolies ballerines d’un bleu très foncé, soulignées d’une ligne dorée au dessus d’un petit talon d’un centimètre environ. L’empeigne de ses ballerines lui couvrait les orteils mais laissait le dessus des pieds merveilleusement dénudé. Elle était seule mais fut vite rejointe par son mari et son petit garçon. Tant pis pour le très hypothétique contact mais, tout en parlant avec son mari et son fils, cette jeune femme m’offrit un véritable spectacle de pieds nus dans leurs chaussures d’un grand raffinement. J’avais la vue parfaitement dégagée jusqu’au dessous de sa table et ne pouvais manquer une miette de ses mouvements, à une distance de cinq mètres environ… presqu’à portée de main.
D’abord, ses pieds étaient ravissants et bien soignés, pas trop bronzés mais légèrement halés et la vue de sa peau lisse et mate entourée de ce cuir bleu sombre était d’une beauté rare. Je suis toujours captivé par l’aspect du cuir sur la peau, c’est souvent extrêmement sensuel !
Mais ce n’est pas tout. Sans devoir faire le moindre effort, la disposition des tables et des chaises m’étant par hasard très favorable, j’avais une vue directe sur ses petons et, comme tant de femmes, elle s’est croisé les jambes, celle du dessus laissant pendre le pied qui a commencé à jouer avec sa ballerine : la sortir du pied, la tenir suspendue à ses doigts de pied, et même à certains moments rien qu’au pouce, balancer doucement sa chaussure, incliner le pied vers le haut pour qu’elle s’emboîte de nouveau autour du talon. Moi-même pieds nus dans des sandales très aérées, je regardais de tous mes yeux en veillant à cacher mon jeu le mieux possible. J’étais un voyeur heureux !
Cela a duré longtemps, elle a décroisé les jambes un moment et remis son pied droit à terre, dans sa chaussure, puis a croisé ses jambes dans l’autre sens et a recommencé le même jeu avec son pied gauche : tenir sa chaussure suspendue, presque verticale, à ses orteils. Plusieurs fois, j’ai cru que la ballerine allait tomber à terre… mais non, elle la tenait du bout du pouce et, trois secondes plus tard, avait à nouveau le pied bien emboîté dans son joli écrin de cuir brillant avant de recommencer le jeu.
Et le mari ne se doutait de rien, ne voyait rien et, Dieu sait, eut peut-être été totalement indifférent à ce spectacle si ravissant et raffiné. Au fond, il y a relativement peu d’hommes qui prêtent attention aux pieds nus dans leurs chaussures et aux jeux des pieds avec leurs chaussures. Je dois néanmoins préciser que ce « dangling » n’est captivant que pieds nus, le port de bas ou de chaussettes étant totalement dénué de charme dans ce genre de situation. Pour moi, pieds nus dans de jolies chaussures est mon fétichisme n° 1 depuis mon enfance et j’aime également, dans toute la mesure du possible (dès que je suis hors vie professionnelle), moi-même être pieds nus dans divers mocassins et sandales. Je dirai même que c’est un besoin absolu car c’est seulement ainsi que je me sens vraiment bien, et ceci indépendamment du temps qu’il fait. Encore faut-il bien choisir les chaussures et sandales : c’est plus difficile pour les hommes que pour les femmes, il y a beaucoup moins de choix , et il faut aussi harmoniser les vêtements en conséquence. Bref, il faut » savoir » être pieds nus en sandales ou mocassins mais je trouve que le contact direct du cuir autour du pied est infiniment plus » vivant « , agréable, confortable et érotique que les chaussettes qui empêchent les pieds de respirer. Et c’est pieds nus dans des mocassins ou des sandales qu’on a tendance au « dangling », cela vient tout seul.
Et en évitant au maximum les chaussettes, les pieds et chevilles prennent des couleurs normales et ne sont plus blafards comme chez tant d’hommes.
Et donc, en regardant ce charmant pas de deux d’un pied et de sa ballerine, j’étais peut-être beaucoup plus conscient que cette jeune femme de la sensation si agréable qu’elle devait ressentir…
Non, je n’avais pas spécialement envie de lui lécher les pieds, tout au plus de les caresser, nus dans leurs si jolies chaussures, de laisser courir mes doigts à la frontière du cuir foncé et de la peau.
Les pieds totalement nus peuvent être bien jolis mais des chaussures ou des sandales choisies avec goût les pimentent, les soulignent et leur donnent une poésie et une sensualité qu’ils n’ont pas tout seuls. Je ne me sentais pas du tout frustré, bien au contraire je profitais du moment et goûtais intensément le charmant spectacle. Quel bonheur en soi que ce moment-là !