Moneyslave : Le money slavering, dit également « financial domination » est un terme anglais pour désigner la domination financière. Cet esclavage financier implique une soumission qui devient un agent financier d’une autre personne. L’esclavage financier ou autrement dit la servitude financière représente une sphère à part entière des pratiques sadomasochistes
Cela peut sembler difficile à croire, même pour un membre de la famille BDSM mais pour un esclave financier, donner de l’argent à une Maîtresse toute puissante et satisfaire ses moindres désirs génère un plaisir « sexuel » intense. Il ne faut pas perdre de vu que la D/s n’est rien d’autre à la base qu’un échange consenti de pouvoir. Hors l’argent est une des formes de pouvoir la plus puissante. Il est donc normal qu’on le retrouve à la sauce BDSM. Lors du recrutement de l’esclave, les règles du jeu sont souvent clairement définies. Il ne peut y avoir tromperie car le message ne laisse aucun doute sur l’aspect vénal et à sens unique de la démarche. Le soumis, réduit au statut de sous-merde n’est là que pour payer le train de vie de sa Maîtresse sans aucun geste en retour de la part de la Dame. Il faut préciser aussi que cette pratique se place entre Un soumis et Une Maîtresse. .
Pour le soumis, le besoin est avant tout psychologique. Payer sans rien en retour est une forme de soumission et d’humiliation qui lui apporte un infini plaisir. L’échange de pouvoir se fait par le bien de l’argent. Il devient le symbole de la dévotion du soumis. Plus il donne, plus il est heureux. Il ne faut pas s’offusquer sur ce type de relation. On en trouve de nombreuses variantes dans le monde vanille, des épouses vénales qui ne s’intéressent qu’au fric de leurs maris. Des femmes qui traitent leurs époux comme de la merde parce leurs revenus ne sont pas suffisants pour satisfaire leurs goûts de luxe. Nous en connaissons tous. La domination par l’argent n’a rien d’un phénomène réservé à un milieu particulier. Il est présent dans toutes les couches de la société. Dans le cas particulier du MoneySlave, il faut bien comprendre que la Maîtresse ne doit rien au soumis. Elle peut l’ignorer totalement du début jusqu’à la fin. Elle n’a aucune obligation, devoir envers ses pourvoyeurs de fric. Elle peut donc ainsi s’offrir le plaisir suprême de leur cracher dessus si l’envie lui prend sans que cela nuise à la relation bien au contraire. Le soumis n’en sera que plus convaincu de lui donner son argent.