Le money slavering, dit également « financial domination » est un terme anglais pour désigner la domination financière. Cet esclavage financier implique une soumission (généralement un homme) qui devient un agent financier d’une autre personne. (Habituellement une femme). L’esclavage financier ou autrement dit la servitude financière représente une sphère à part entière des pratiques sadomasochistes contemporaines.
Faire offrande à sa Maîtresse, ce n’est pas la payer pour un service rendu mais contribuer à son confort, sa qualité de vie.
L’offrande est également le signe d’une certaine implication dans sa démarche de soumis. Devant l’atmosphère de gratuité et de facilité qui règne sur Internet, faire offrande devient le symbole concret d’un effort important envers la Femme à qui on désire appartenir.
Internet a rendu possible quelque chose qui ne l’était pas jusqu’alors. Se rencontrer sans être au même endroit. Beaucoup de money slave n’ont jamais vu leur « Maîtresse », ne la verront jamais et n’espèrent même pas la voir un jour. Bien souvent c’est cet aspect qui rend encore plus excitant le petit sentiment de culpabilité que connaît le money slave lorsqu’il fait son virement par internet ou qu’il met son enveloppe pleine de billets dans la boite aux lettres. Quoi de plus excitant que de travailler pour rendre la vie plus facile à une vénérable inconnue ?
S’il existe des offrandes minimum, il n’en existe pas de maximum. Je suis humaine avec des salaires modestes, mais sans scrupules avec des revenus importants.
Un film dans lequel la domination financière joué un rôle central est le film classique 1954 L’Egypte avec Edmund Purdom, Jean Simmons et Victor Mature. Dans le film, le personnage joué par Purdom est d’abord ruiné financièrement par son obsession pourune belle femme égyptienne (Bella Darvi) a qui il donne des cadeaux et d’autres hommages jusqu’à ce qu’il ai donné tout ce qu’il a ou possède.