En cette période plutôt calme je remémore certaines expériences passées que je vous fais partager. Celle-ci m’a marqué car elle ne s’est pas déroulé exactement que prévu.
C’était il y a 2 ans, juste avant le premier tour des élections présidentielles, il y avait des affiches partout et cela explique un événement que je vais raconter.
J’avais répondu à une annonce et j’étais en conversation par mail avec une jeune fille de 21 ans, Algérienne, Samira. J’avais une envie folle d’un plan DAB mais peu de moyens, raison pour laquelle je pensais que nous pouvions tomber d’accord.
Finalement, nous nous sommes mis d’accord sur la simple remise de 80 euros dans un banc d’un parc urbain. J’étais en avance au lieu du rendez-vous (je ne connaissais pas ce parc et j’étais parti avec une demi-heure de plus que la durée normale. J’attendais sur un banc, le premier après une entrée du parc définie, j’avais un t-shirt rouge. J’ai croisé plusieurs jeunes Maghrébines à qui j’aurais volontiers
donné mon argent mais ce n’était pas elle. Elle connaissait mon visage car je lui avais envoyée une photo. D’elle je ne connaissais que sa voix et la photo d’un doigt me faisant un fuck.
J’ai de suite compris que c’était elle lorsque j’ai vu une belle fille, cheveux chatains, assez ronde, avec des jeans moulants et un t-shirt plein de paillettes. Elle s’est dirigée vers moi en souriant. Le sourire carnassier de la Rabza devant sa proie blanche, celle qui sait qu’elle va dépouiller très facilement un clebs sans libre arbitre. Je reste assis pendant qu’elle reste debout, accentuant encore l’aspect dominante / soumis. Je lui tends les billets, elle me les arrache me faisant bien comprendre que cet argent a toujours été à elle, que 80 euros ce n’est rien et que je devrais avoir honte. Effectivement, je me sens tellement honteux de la faiblesse de la somme, d’offrir de l’argent à un moment où j’en ai bien besoin à une inconnue.
C’est un sentiment que les moneslaves doivent bien connaitre :
On se sent tellement dévalorisé par l’acte que notre confiance s’en trouve encore diminuée et donc l’impérieuse nécessité de recommencer. Alors, je cherche dans mon portefeuille les billets que j’avais encore mais que je souhaitais garder. Et je sors les billets, un de 20, deux de 10 et un ou deux de 5, 45 ou 50 euros au total, en plus de 130 euros. Je la vois sourire, satisfaite de cet argent en plus.
Aussitôt, en une seconde, ce sourire se transforme en une expression de colère méprisante.
– « Bâtard, tu avais dit que tu ne pouvais que 80 euros. »
Je baisse la tête et subis un assaut verbal. A ce moment, je n’ai plus la peur qui me paralysait quelques secondes avant, celle qui me paralyse toujours dans les endroits publics, que des tiers entendent nos échanges. Non, je subis en acceptant pleinement les reproches de cette jeune Algérienne devant qui je ne suis rien.
Elle me dit des mots en arabe, j’imagine des insultes car parfois elle rit. Elle utilise le ressort de l’humiliation raciale, nous avions échangé par courriels, elle a un profond dégoût pour les français, sa famille a subi des morts pendant la guerre d’Algérie.
– « Avec ce que vous nous avez faits bande de haloufs, vous nous devez le respect, on vous colonise, on prend le flous, fils de pute… »
Elle ne le crie mais le dit fortement, je ne sais pas si des gens entendent mais je subis.
Je crois que c’est fini car elle reste silencieuse quelques secondes. Non, elle me dit « regarde-moi ». Je lève les yeux avec l’air d’un esclave devant sa propriétaire.
« Je crache sur les tiens, sur ces connards de halloufs qui votent Marine ».
Elle gonfle sa bouche et je vois un énorme crachat qui s’écoule lentement à mes pieds. Elle me dit mais j’avais compris ce qui m’attendait,
– « Lèche bâtard, vous votez Marine mais vous kiffez lécher les crachats des Arabes, allez, arrête tes timiniks salope ».
Et évidemment, je me baisse en bon chien et lèche le crachat sur le sol. Je me relève avec un regard canin, à ce moment je suis prêt à tout ce qu’elle m’ordonnera. Mais non, elle me regarde, dit faiblement un mot arabe que je ne connais pas et s’en va.
Je la vois s’éloigner, elle se saisit de son Iphone qu’elle avait gardé à la main et commence à taper dessus. Je ne suis même pas sûr qu’elle ait raconté ça à quelqu’un. Non, pour elle je n’existe pas, je ne suis qu’un boloss. Elle s’éloigne de moi et va retrouver
sa vraie vie. Elle m’avait complètement dominé, dévasté en même pas 5 minutes.
Extrait du blog : « Aventures d’un boloss exploité »